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La parole des victimes : nouvel enjeu

La victime d’inceste est un enfant, un adolescent et même parfois un adulte ayant fait l’objet d’un abus de pouvoir sur sa personne par un membre de sa famille et avec lequel il est ou a été  contraint au(x) rapport(s) sexuel(s). La qualification juridique d’inceste a été traitée de manière singulière car dans ces situations le silence est plus important en raison du contexte familial.

En réalité, la parole des victimes d’inceste est difficile à libérer, dans une société où le sujet apparait comme un véritable tabou car elle est l’effondrement de valeurs universelles de notre société.

Ainsi, l’écoute est plus problématique car la parole de la victime peut être remise en question par l’entourage ou les acteurs judiciaires.

La crainte est dans un premier temps de ne pas être cru par sa propre famille. D’autre part, la victime peut avoir l’inquiétude de rompre l’équilibre familiale aussi fragile soit-il.

L’enfant et même la victime majeure rencontre un véritable problème de confiance d’abord dans le crédit qui sera donné à sa parole, ensuite dans son positionnement même vis-à-vis de l’agresseur et des actes posés et enfin car « dire » c’est faire exister de manière plus concrète ce qui est arrivé. Il est alors très difficile de se confier et de dénoncer.

C’est pour cela souvent que les dépôts de plaintes peuvent intervenir des années après.

Pour autant, les témoignages deviennent de plus en plus nombreux, la parole semble se libérer.

Ainsi, si en 2009, le nombre de victimes s’élevait à 2 millions en France, selon l’association Face à l’inceste, en 2020, une nouvelle enquête « IPSOS » démontre une nette évolution puisqu’en France, le chiffre terrifiant est dorénavant de 6,7 victimes d’inceste, soit trois fois plus qu’en 2009.

Ce sujet fait d’autant plus objet d’évolution d’un point de vue législatif. La loi récente promulguée le 21 avril 2021, a introduite quatre nouvelles infractions dont la constatation ne nécessite pas d’établir une violence, une contrainte, une menace ou une surprise et notamment pour le crime de viol incestueux sur mineur (de moins de 18 ans), puni de 20 ans de réclusion criminelle et étend la qualification d’inceste aux grands-oncles et grands-tantes.

Le cabinet SPITERI saura aider ces victimes à ce que leurs voix soient entendues et crues et les accompagner tout au long de la procédure pour faire valoir leurs droits.

Maître Stéphanie SPITERI accompagne depuis le tout début de son exercice professionnel ces victimes. Particulièrement attentive à leur souffrance, elle investit en priorité ces dossiers et les gère personnellement car elle sait qu’il s’agit là d’un traumatisme particulier qui rend le parcours judiciaire très douloureux. Elle a cœur une assistance, un accompagnement et une représentation délicate et attentive.

 

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