Situé au 99 rue de Rome à MARSEILLE (13006), le Cabinet SR AVOCATS fondé par Maître Stéphanie SPITERI et Maître Loïc ROCCARO, conseille, assiste et défend les intérêts des victimes de violences conjugales devant l'ensemble des tribunaux correctionnels du territoire national (Marseille, Aix-en-Provence, Martigues, Aubagne, Toulon, Draguignan, Tarascon, Paris etc.)
Disposant d'un Cabinet secondaire à Marignane (3 rue de VERDUN - 13700 MARIGNANE), Maître Stéphanie SPITERI et Maître Loïc ROCCARO peut également vous y recevoir sur rendez-vous.
Les violences conjugales sont réprimées sous la qualification de violences volontaires par conjoint / concubin de la victime ou le partenaire lié à la victime par un pacte civil de solidarité.
Lorsque les violences ont entraînées une incapacité totale de travail (ITT) de plus de 8 jours, elles sont sanctionnées d'une peine pouvant aller jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.
Si l'ITT est inférieure à 8 jours, la peine encourue pour les violences conjugales est de 3 ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende.
Mais avant d'envisager la condamnation de l'auteur (mari, conjoint, épouse, partenaire civil) encore faut-il être en mesure de révéler les cycles des violences conjugales.
Pour cela, la victime doit avant tout prendre conscience de la spirale dans laquelle est enfermée afin de pouvoir s'en délivrer.
Les nombreuses études psycho-criminologiques ont permis de diagnostiquer l'existence de ces cycles et de les décrire de la façon suivante :
- 1. Le climat de tension : le conjoint crée un climat de tension en se mettant régulièrement en colère, obligeant la victime à se focaliser sur lui et modifier son comportement pour faire baisser la tension ;
- 2. L'agression ou la crise : le conjoint agresse la victime, ces violences pouvant être verbales, psychologiques, physiques, sexuelles (viol / agression sexuelle) et/ou économique ;
- 3. La justification : l'auteur minimise son agression et la justifie par des éléments hors de son contrôle : les enfants turbulents, le stress du travail, l'alcool, etc. La victime tente de comprendre ces raisons, elle doute de ses perceptions et se sent désormais responsable de la situation, cherche à l'aider et sa colère disparaît ;
- 4. La réconciliation ou "lune de miel" : L'auteur regrette son geste et demande pardon, en évoquant sa prise en charge en thérapie ou menace de se suicider. Dans certains cas, il offre des cadeaux et manifeste des signes d'amours envers la victime qu'il souhaite reconquérir. La victime croit en lui et en ses promesse, elle retrouve l'homme qu'elle aime et l'espoir que cette fois sera la bonne, et change ses propres attitudes jusqu'à que ce le climat de tension évoquer dans le premier cycle apparaisse et ainsi de suite.
A travers la répétition de ces cycles, l'auteur conserve ainsi une emprise sur la victime, lui impose un conditionnement dont il est difficile de se délivrer car ce processus tend à la déstabiliser en permanence.
Malheureusement, la victime est souvent confrontée à l’incompréhension de son entourage, ce qui alimente le sentiment de culpabilité.
Pour briser le tabou, il est recommandé de s'adresser à des professionnels expérimentés sur ce sujet (psychologue spécialisé en victimologie, association d'Aide aux victimes, association de lutte contre les violences faites aux femmes, Avocat pénaliste).
L'objectif étant de mettre en place un travail pluridisciplinaire en mesure de cibler les besoins des victimes de violences conjugales et leur apporter un soutien efficace.
Pour plus d'information et notamment en cas d'urgence, vous pouvez contacter le Cabinet SR AVOCATS, en appelant le 0488919409 ou en remplissant le formulaire de contact ci-dessous.